Social Demain. Coup de projecteur sur la nouvelle génération de leaders en relations sociales

L’idée au départ était de mettre en lumière les jeunes de moins de 35 ans qui font et qui feront le dialogue social demain. Mais face à la demande et aux attentes des candidats, venus de tous horizons, les fondateurs de « Social Demain » ont fait dévier leur initiative originelle pour choisir de regrouper ces acteurs au sein d’un genre de club de réflexion et d’émulation.

Qui va prendre en charge les questions sociales demain ? De cette question est né le programme Social Demain. Une phase d’appel à candidature a été lancé via internet, recueillant quelque 430 dossiers. Sur les 107 effectivement valables et examinés, 50 personnes ont été retenues*, dont 28 femmes.

Créer une promotion de hauts potentiels dans le social

Les fondateurs du concept, Denis Maillard et Philippe Campinchi préfèrent parler de jeunes leaders, plutôt que de hauts potentiels. Dès début 2020, une rencontre sera organisée entre les 50 jeunes recrues, qui prendra ensuite la forme d’une formation par leurs pairs, un laboratoire d’innovation sociale. Ensuite, pendant six mois, un parcours sera proposé à ces jeunes de profils et d’horizons différents, au fil d’ateliers thématiques, leur permettant de travailler et de réfléchir ensemble, avec pour objectif de produire un livrable prospectif, un genre de « rapport d’étonnement social » sous la forme de questions posées sur l’avenir du social.

Denis Maillard et Philippe Campinchi ont créé une société baptisée Temps commun qui se veut l’interlocutrice des dirigeants et des DRH, pour les accompagner, partager des pratiques, des expériences, organiser des rencontres entre pairs et créer une émulation, voire même de l’entraide entre des personnes qui sont, en réalité, souvent isolées dans leur entreprise et dans leur fonction.

Aventure à suivre, donc, d’ici à six mois…

 

Liste de la promo 19/20 des jeunes qui feront les relations sociales de demain… à télécharger sur le site : www.socialdemain.fr

 

 

*Le jury était composé de :
Laurence Bagot, fondatrice de Narrative ; Rachid Brihi, avocat travailliste ; Bruno Courtine du cabinet Vaughan Avocats ;
Emmanuelle Chapelier, du syndicat Gesim ; Julien Damon, sociologue ; Élise Debies, directrice de l’IHEPS et de la stratégie internationale de l’EN3S ;
Hirbod Dehghani Azar, avocat ; Pierre Ferracci, président du Groupe Alpha ; Gweltaz Frigout, directeur des affaires publiques du Groupe Up ;
Gilles Gateau, conseiller social ; Aurélie Ghemouri Krief, directrice conseil chez Plein sens ; Claire Guichet, ex-président de la Fage ;
Anousheh Karvar, déléguée du gouvernement à l’OIT ; Cécile Lassus-Carrois, directrice convergence RH Groupe VYV ;
Patrick Levy-Waitz, président de la fondation Travailler autrement ; David Mahé, expert de l’humain au travail ;
François-Xavier Petit, directeur général de Matrice ; Jérémie Peltier, directeur d’étude à la Fondation Jean Jaurès ;
Sandrine Place, directrice de Rep-publica ; Lionel Prud’homme, directeur de l’IGS-RH ; Maud Stéphan, déléguée générale de l’association RDS ;
Laetitia Vitaud, présidente de Cadre Noir ; Laurent Zylberberg, directeur des relations institutionnelles du Groupe Caisse des dépôts.