Pour rappel, initialement, ce taux devait passer à 56 % pour les accords collectifs ou le document de l’employeur transmis à l’administration, à compter du le 1er octobre 2020.
- Le nouveau décret assouplit aussi les conditions de remboursement des sommes perçues par l’employeur en cas de non-respect de ses engagements de maintien de l’emploi. Ainsi le remboursement ne sera pas exigible « si les perspectives d’activité se sont dégradées par rapport à celles prévues dans l’accord collectif ou le document de l’employeur. »
Par ailleurs, le nouveau décret précise que le remboursement peut être sollicité pour chaque salarié placé en activité partielle spécifique et « dont le licenciement est prononcé », pendant la durée de recours au dispositif.
Le précédent décret visait les salariés placés en activité partielle et « dont le contrat de travail est rompu ».
Le nouveau décret concerne également l’activité partielle de droit commun.
Le texte rétablit à 15 jours – et non plus à deux jours comme c’était le cas depuis fin mars 2020 – le délai au terme duquel le silence de l’administration vaut acceptation implicite de la demande préalable d’autorisation.
Le gouvernement a par ailleurs annoncé que l’État prolongeait jusqu’au 31 décembre 2020 la prise en charge à 100 % de l’activité partielle classique dans les entreprises des secteurs de l’événementiel, de la culture, les agences de voyage, les salles de sport.
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